Nous étions très nombreuses pour cette visite du musée de la Croix Rouge. Véronique, l’organisatrice a même été contrainte de faire une liste d’attente et donc de refuser des gens…, mais (!) pour celles qui ont du rater la visite de ce matin, une deuxième visite sera proposée début d’année prochaine ! Et je conseille vivement à celles qui n’ont pas pu venir aujourd’hui de s’y inscrire, car ce musée tout refait à neuf vaut vraiment la peine ! A voir absolument. Nous avions en plus la chance d’avoir Elsa, également membre de Culture Langue, comme guide attitré. Toujours pleine d’humour et d’aisance, Elsa nous a guidées parmi les trois parties de cette exposition. Nous avons commencé par la salle au thème ‘limiter les risques naturels’, car la Croix Rouge fait également de la prévention, elle prépare la population aux catastrophes naturelles (tsunami, tremblement de terre, grande période de sécheresse,…), elle informe, éduque et met en place des dispositions, infrastructures avec l’aide des populations locales. D’ailleurs, un jeu tactile de simulation de tsunami est proposé, à faire de préférence à plusieurs ou en groupe (ce qui tombait bien, nous étions 25 participants). Aux joueurs de sauver le plus grand nombre de personnes possible en cas d’inondation, en faisant des provisions de nourriture, des plantations pour éviter les risques d’éboulements, de construire des abris…Pour votre info, notre groupe a sauvé ainsi 105 personnes, pas loin du meilleur score atteint sur ce jeu ! La deuxième salle est consacrée à ‘Défendre la dignité humaine’. Le thème est ici beaucoup plus lourd. Les témoignages (en écran taille humaine réelle) faits par des personnes ayant subi des injustices terribles, sont réellement bouleversants. Ce musée est d’ailleurs avant tout très visuel, beaucoup d’écrans, d’images ou par exemple un pied gigantesque qui trône au dessus d’un écran horizontal montrant des atrocités infligés par des guerres, des génocides, d’où le symbole de ‘se faire piétiner’ par l’injustice.
Ou encore une salle dédiée aux oeuvres d’art fabriquées par des prisonniers avec souvent ‘des déchets’ comme des emballages, des arrêtes de poissons, des morceaux de canettes, …Elsa nous parle bien sûr aussi de Henri Dunant et explique comment la Croix Rouge a été créée. La troisième et donc dernière salle parle de ‘reconstruire le lien familial’. La Croix Rouge a en effet mis en place pendant le première guerre mondiale un service pour informer la famille s’inquiétant de leur fils/mari soldat, prisonnier militaire. Ce service est actuellement très étendu et aide entre autres des familles a se retrouver suite à des catastrophes naturelles, des arrestations,…La Croix Rouge a également fait un partenariat avec Unicef pour renouer les enfants (et/ou enfants-soldats) de Rwanda avec des membres de leurs familles. Un grand mur avec des photos de ces enfants en témoignent.
Très parlant et émouvant…
Bref, ce musée vaut vraiment la peine. Il est très facile d’accès, très visuel, interactif et convient même aux (grands) enfants. Ce musée ne vous laisse en tout cas pas indifférent, c’est une belle leçon de vie.
Un grand merci à Véronique pour l’organisation et bravo à Elsa, notre superbe guide !
Wendy Rigaux